|
 |
FILLE DE GITANS
par Paluel-Marmont
Idéal Bibliothèque n° 129
Première édition : 1957
Illustrations :
Philippe Daure
Un orage dans la nuit, une famille de Gitans
entassée dans trois roulottes que traînent trois chevaux étiques ; la
foudre qui tombe ; les roulottes qui poursuivent leur route sous l'averse
; et sur la chaussée luisante de flaques d'eau, une fillette terrassée de
fatigue, de froid et de sommeil. Une puissante voiture survient. Par
miracle elle s'immobilise assez tôt dans le crissement de ses freins, pour
ne pas écraser l'enfant qui surgit devant ses phares. Le conducteur de la
voiture recueille la petite, tandis que les Gitans continuent leur lent et
interminable voyage sans se douter de l'absence de Gouzla, leur enfant.
Celui qui a recueilli Gouzla n'est autre que
José Santarem, le brutal directeur d'un grand cirque. Il a deux filles,
Jacqueline et Geneviève, qui paraissent chaque soir sur la piste, à peu
près du même âge que Gouzla. Vont-elles être pour elle deux vraies
camarades? Non, car elles sont jalouses de la nouvelle venue.
Gouzla, cependant, trouvera au cirque un ami
entre tous, dévoué et sûr, en la personne du nain Pouce, surnommé ainsi à
cause de sa petite taille. Pouce et Gouzla, grâce à leur amitié, se
tireront des situations les plus difficiles. Puis chacun s'en ira de son
côté, selon son destin, tandis que Gouzla, pour ses qualités et ses
vertus, sera élue, au cours du grand rassemblement annuel des
Saintes-Maries-de-la-Mer, reine des Gitans.
|
